Le rapport soutient que le Canada doit puiser dans le « bassin de talents mondiaux » pour assurer la prospérité économique face aux faibles taux de natalité et aux changements démographiques.
» Les collèges et instituts publics du Canada sont donc idéalement placés pour appuyer une approche véritablement nationale de l’intégration et de l’établissement »
Il formule trois recommandations axées sur le développement d’un pipeline national d’emplois pour les nouveaux arrivants qualifiés, d’un plus grand nombre de microcrédités nationaux reconnus par l’employeur et de nouveaux volets de résidence permanente pour les étudiants internationaux.
» Le Canada a besoin d’immigrants, mais ils continuent de faire face à des obstacles qui génèrent de la frustration et empêchent les employeurs de profiter pleinement du précieux capital humain qu’ils apportent. Cela comprend un écart salarial croissant entre les immigrants et des difficultés à faire reconnaître les titres de compétences étrangers « , a déclaré la présidente et chef de la direction de CICan, Denise Amyot.
» Les collèges et les instituts de partout au Canada jouent un rôle essentiel en soutenant les immigrants qualifiés et en aidant leur intégration grâce à une variété de services et de possibilités d’apprentissage.
» Sans parler du nombre croissant d’étudiants internationaux qui se joignent à nous de partout dans le monde, dont beaucoup espèrent mettre leurs compétences à profit ici au Canada.
» Collectivement, les collèges et instituts publics du Canada sont donc idéalement placés pour appuyer une approche véritablement nationale des services d’intégration et d’établissement « , a-t-elle ajouté.
Le Canada a annoncé de nouveaux objectifs ambitieux en matière d’immigration, visant à attirer plus de 400 000 nouveaux résidents permanents chaque année de 2021 à 2023.
Le rapport indique que les collèges et les instituts représentent le niveau d’études des étudiants internationaux qui connaît la croissance la plus rapide au Canada, représentant un peu moins de la moitié de tous les titulaires de permis d’études au niveau postsecondaire.
» Il s’agit d’une source importante de nouveaux arrivants qualifiés pour les collectivités partout au Canada, car beaucoup cherchent la résidence permanente après avoir obtenu leur diplôme avec des compétences en demande qui correspondent aux besoins du marché du travail local », a déclaré CICan.
» Pour atteindre les objectifs du Canada en matière d’immigration en 2021, il faudra de nouvelles voies novatrices et simplifiées d’accès à la résidence permanente pour les étudiants internationaux après l’obtention de leur diplôme en mettant en œuvre des programmes axés sur la rétention comme le Projet pilote d’immigration rurale et nordique, Mobilité francophone et le Projet pilote d’immigration de l’Atlantique, qui est maintenant devenu un programme en raison de son succès « , ajoute le rapport.
» Les collèges et les instituts jouent un rôle clé pour s’assurer que les diplômés possèdent la combinaison adéquate de compétences qui leur permettront de s’intégrer au marché du travail et de bénéficier de ces programmes. Les modèles basés sur ces projets pilotes pourraient être étendus à l’ensemble du pays, cartographiant non seulement des régions spécifiques, mais aussi l’industrie. »
Le rapport indique que l’admissibilité à ces programmes devrait être directement liée à la valeur des compétences et des besoins du marché du travail sur la durée ou le niveau d’études.
« Compte tenu de la valeur des diplômés internationaux pour la reprise économique et la croissance régionales, il est impératif qu’IRCC travaille à établir un alignement des politiques entre l’immigration, les besoins du marché du travail, le recrutement international et le soutien aux étudiants », a-t-il déclaré.
CICan est la voix des collèges, instituts, cégeps et écoles polytechniques soutenus par le public au Canada, et un chef de file international de l’éducation pour l’emploi avec des programmes en cours dans plus de 25 pays. Les membres de CICan ajoutent plus de 190 milliards de dollars à l’économie canadienne chaque année.