- Adultère et Affaires
- Considérations importantes lors de la demande de divorce pour adultère:
- Incidence de l’adultère sur la garde et le droit de visite
- Incidence de l’adultère sur la pension alimentaire pour époux
- Jeux d’argent, Consommation d’alcool et Affaires – Les conjoints devraient-ils rendre compte de leurs méfaits?
- Cinq points Sur l’adultère
- Les 5 principales questions sur l’adultère et le divorce en Ontario
- 10 Choses À Savoir Sur Le Divorce
Adultère et Affaires
Le seul motif de divorce au Canada est la rupture d’un mariage.
Cela peut être prouvé de trois manières:
(1) Les époux vivent séparés depuis un an (sans faute);
(2) Le conjoint contre lequel la procédure de divorce est engagée a commis un adultère (en faute);
(3) Le conjoint contre lequel la procédure de divorce est intentée a traité l’autre conjoint avec cruauté physique ou mentale (en faute)
Considérations importantes lors de la demande de divorce pour adultère:
- Les tribunaux exigeront une preuve de ce qui s’est produit exactement pour prouver la réclamation.
- Le simple soupçon d’adultère ne suffit pas à prouver l’affirmation.
- Un seul acte d’adultère est une base suffisante pour intenter une action en divorce pour ce motif.
- Peu importe la durée de l’affaire.
- L’adultère doit avoir eu lieu avant que la demande de divorce ne soit introduite.
- Pour être qualifié d ‘ »adultère », il doit y avoir une relation sexuelle physique réelle entre l’un des conjoints et une autre personne.
- La personne qui a commis l’adultère avec le conjoint n’a pas besoin d’être nommée. Cependant, si cette personne est nommée, elle doit recevoir la demande et elle peut choisir de répondre à la demande.
Incidence de l’adultère sur la garde et le droit de visite
- La conduite passée d’un parent n’est pas pertinente pour déterminer les questions de garde ou de droit de visite, sauf si cette conduite est pertinente pour la capacité de la personne à agir en tant que parent de l’enfant.
- L’adultère n’aura aucun impact sur la garde des enfants.
Incidence de l’adultère sur la pension alimentaire pour époux
- L’adultère n’aura aucune incidence sur votre droit à la pension alimentaire pour époux. Par exemple, si vous avez été trompé, vous n’aurez pas le droit d’obtenir plus d’argent. De même, si vous avez trompé votre conjoint, vous n’aurez pas à payer plus de pension alimentaire à votre conjoint à la suite de votre infidélité.
Il est rare que les praticiens du droit de la famille déposent une demande de divorce en invoquant la circonstance d’adultère pour les raisons suivantes:
1) Les divorces en faute tels que l’adultère et la cruauté peuvent être coûteux;
2) Aucune autre preuve n’est nécessaire lors du dépôt sous le motif de vivre séparés, ce qui rend cette base d’absence de faute plus attrayante;
3) Il peut falloir plus d’un an aux tribunaux pour trancher la question de l’adultère et à ce moment-là, vous avez peut-être déjà établi le motif de vivre séparé pendant un an.
Jeux d’argent, Consommation d’alcool et Affaires – Les conjoints devraient-ils rendre compte de leurs méfaits?
Une affaire appelée Malandra v. Malandra, où la cour a estimé que – aux fins de décider si leurs biens familiaux nets (NFP) devraient être répartis de manière inégale – le mari ne devrait pas être tenu seul responsable de certains mauvais investissements commerciaux.
Cette question de savoir si le PFN doit être divisé de manière inégale revient souvent: entre autres choses, les tribunaux doivent examiner si l’un des conjoints s’est comporté de manière à rendre injuste un partage égal. Voici quelques-unes des catégories de méfaits conjugaux qui peuvent être examinés par le tribunal :
1. Investissement imprudent
Dans une affaire appelée Lamantia v. Solarino, 2010 ONc 2927, la question était de savoir si le mari devait être tenu responsable de tromperie et de diverses fautes financières visant à cacher ses investissements imprudents sur le marché boursier. Il avait falsifié la signature de l’épouse et avait emprunté des cartes de crédit dont elle était redevable à son insu. Il a également pris des mesures actives pour empêcher la femme d’apprendre le véritable état de leurs affaires financières; par exemple, il s’est assuré que leurs relevés bancaires étaient envoyés à une autre adresse. De plus, il a continué à jouer à la bourse même si sa femme lui avait demandé d’arrêter. Ces mauvais investissements ont entraîné des pertes en capital importantes pour le couple.
En concluant que le FNP ne devait pas être divisé de manière égale, la cour a conclu que le mari s’était livré à un schéma de tromperie et avait eu une conduite qui rendait inadmissible la division égale du FNP.
2. Dépenses pour nourrir une dépendance
Dans une deuxième affaire, Dillon c. Dillon, 2010 ONc 5858, le mari était un alcoolique sévère, qui avait contracté des dettes pour nourrir ses dépendances à l’alcool. Il a perdu de nombreux emplois au fil des ans et s’est efforcé de cacher la situation financière désastreuse de sa famille à sa femme, qui n’était absolument pas au courant.
Étant donné que leur situation financière était stimulée par le besoin du mari de s’endetter pour nourrir sa dépendance, le tribunal a estimé qu’il s’agissait d’une situation totalement indépendante du contrôle de l’épouse. En raison de son comportement imprudent, elle avait effectivement contribué beaucoup plus que son mari à l’accumulation des actifs de leur famille qui formaient le PFN – par exemple un chalet d’une valeur de 260 000 $ et des fonds REER d’un montant de 150 000 $. Elle avait également payé plus de 50 000 $ pour les dettes du mari afin de maintenir les choses à flot au profit de leurs enfants.
En dissimulant l’ampleur et le moment de sa » perdition financière » (comme l’appelait la cour), le mari a privé l’épouse d’une possibilité d’empêcher son comportement destructeur, ou de se préparer à la retraite. La cour a conclu que le mari avait » profité de l’acte désintéressé de se placer dans une position de vulnérabilité dans l’intérêt supérieur de ses enfants. »Une division inégale de NFP a été ordonnée.
3. Dépenser de l’argent pour un Partenaire d’affaire
Enfin, dans une affaire appelée Hutchings v. Hutchings (2001), 2001 CanLII 28130 (ON SC), 20 R.F.L. (5e) 83 (Ont. S.C.J.), le mari était engagé dans une liaison extra-conjugale et utilisait l’argent de la famille pour voyager avec sa maîtresse en Europe et au Québec. La femme était méfiante et accusait le mari de dépenser de l’argent non seulement pour cela, mais aussi pour d’autres affaires; cependant, elle n’a jamais été en mesure de prouver les allégations. Dans cette affaire, le tribunal a également ordonné que le mari s’était livré à un épuisement imprudent et intentionnel du PFN et qu’il devrait y avoir une division inégale.
Cinq points Sur l’adultère
L’un des motifs pour lesquels le divorce peut être accordé aux conjoints au Canada est celui de l’adultère. Pour la plupart, le concept est assez simple: « l’adultère » à ces fins est précisément ce que la plupart des gens pensent que ce serait.
Cependant, du point de vue juridique canadien, il y a quelques points plus fins qui méritent d’être mentionnés, en grande partie tirés de cas qui ont été tranchés au fil des ans. Voici les cinq principaux points moins connus à connaître:
1. L’adultère peut survenir s’il y a « une activité sexuelle intime en dehors du mariage peut représenter une violation du lien conjugal et être dévastatrice pour le conjoint et le lien conjugal quelle que soit la nature spécifique de l’acte sexuel accompli. »
2. Un seul acte sexuel peut constituer un » adultère » aux fins du divorce au Canada.
3. L’adultère peut survenir avec un partenaire de même sexe.
4. Un affidavit admettant l’adultère avec une partie sans nom suffit aux fins de la Loi sur le divorce.
5. Dans les bonnes circonstances, l’adultère peut être toléré. Par exemple, si, par amour et par désir de faire fonctionner le mariage, un conjoint reprend un conjoint infidèle adultère, il se peut qu’il ne puisse pas demander le divorce en raison de l’adultère antérieur. Dans ce scénario, le conjoint innocent peut être considéré comme ayant toléré l’adultère aux fins du divorce.
Les 5 principales questions sur l’adultère et le divorce en Ontario
Il semble que les tabloïds à potins sur les célébrités ne manqueront jamais de sujets à traiter, tant qu’il y aura des histoires sur les affaires extraconjugales de célébrités à succès et de haut niveau. Plus récemment, il a été allégué qu’Arnold Schwartzenegger a engendré un enfant avec la femme de ménage employée dans la maison qu’il partageait avec sa femme de 25 ans; avant cela, Tiger Woods a admis avoir eu des rendez-vous sexuels avec au moins 14 femmes en dehors de son mariage relativement court.
En laissant de côté l’intrigante question de savoir comment l’adultère affecte psychologiquement et émotionnellement les couples (et pourquoi des personnes aussi puissantes et prospères compromettraient ainsi leurs relations conjugales), l’effet juridique de l’adultère est assez clair.
En Ontario (comme ailleurs au Canada), les lois relatives au divorce fondé sur un adultère sont régies par la Loi fédérale sur le divorce, qui prévoit qu’une » rupture d’un mariage n’est établie que si les époux ont vécu séparés pendant au moins un an ou si le conjoint contre lequel la procédure de divorce est intentée a commis un adultère ou traité l’autre conjoint avec cruauté physique ou mentale. » (Notez que ce doit être l’autre partie qui commet l’acte: un conjoint ne peut pas demander le divorce sur la base de son propre adultère).
L’adultère est donc l’un des motifs établis de divorce au Canada. Des questions se posent souvent quant à savoir si la durée, l’étendue ou la nature de l’adultère compte lorsqu’il s’agit du droit d’obtenir le divorce. Voici quelques questions fréquemment posées à cet égard :
1. Est-ce important combien de temps l’affaire a duré?
Non. À condition qu’il puisse être prouvé que l’adultère a été commis par l’un des époux, l’autre conjoint peut demander le divorce. Cependant, il convient de noter que l’adultère doit avoir eu lieu avant que la demande de divorce ne soit introduite.
2. Que se passe-t-il si le sexe extraconjugal n’a eu lieu qu’une seule fois? Que se passe-t-il si le conjoint a des remords?
Un seul acte d’adultère est une base suffisante pour intenter une action en divorce. Et techniquement parlant, tant que l’adultère a été commis par l’un des conjoints, l’autre conjoint a des motifs juridiques en vertu de la Loi sur le divorce de procéder à une requête. Le fait que le conjoint le veuille ou non, à la lumière des perspectives de pardon et de réconciliation, sera une décision personnelle.
3. Avez-vous besoin d’une preuve claire d’une liaison? Suffit-il de soupçonner qu’il se passe quelque chose?
Pour prouver l’adultère, il n’y a pas de condition préalable à ce que l’autre conjoint soit « pris en flagrant délit » ou qu’il y ait des photos ou d’autres preuves physiques de l’affaire. Au lieu de cela – comme pour toutes les actions civiles – un tribunal doit être satisfait d’une « prépondérance » de preuves crédibles que l’adultère a eu lieu.
Cela peut se faire par inférence, c’est-à-dire lorsque les faits et les circonstances conduisent à la conclusion raisonnable que l’adultère a bien eu lieu. Cependant, un simple soupçon d’adultère ne suffit pas, pas plus que la preuve que l’autre conjoint a eu l’occasion de tricher. En outre, il n’est pas obligatoire que la partie avec laquelle l’adultère a lieu soit nommée ou identifiée.
Enfin, c’est le conjoint qui souhaite intenter l’action en divorce qui doit apporter la preuve convaincante que l’adultère a effectivement eu lieu. Il n’y a rien d’inhabituel dans le type de preuve requis; cependant, les preuves seront considérées comme suffisantes si le conjoint adultère admet la liaison, ou si le tiers avec lequel le conjoint a la liaison apporte des preuves attestant des faits.
4. Et si le mari avait une liaison avec un autre homme? Ou la femme trompe avec une autre femme? Ça compte ?
Oui. Historiquement, la Loi sur le divorce du Canada définissait l’adultère de la même manière que l’ancienne définition des » conjoints « , qui ne concernait que les personnes du sexe opposé. Les tribunaux ont également défini l’adultère comme consistant en des relations sexuelles volontaires en dehors du mariage, entre un conjoint et une personne du sexe opposé.
Cependant, la définition du » conjoint » et le concept d’adultère ont été élargis par les tribunaux pour englober les relations entre personnes de même sexe.
5. Qu’en est-il de la tricherie sur Internet?
Pour être qualifié d' »adultère », il doit y avoir une relation sexuelle physique réelle entre l’un des époux et un tiers au mariage. Les relations sexuelles au téléphone et les autres formes d’activités à caractère sexuel – si elles sont menées « à distance », pour ainsi dire – ne sont généralement pas qualifiées d' »adultère » au sens où ce terme est utilisé dans la Loi sur le divorce.
Bien que ces cas soient souvent intéressants et assez tristes, pour la plupart des praticiens du droit de la famille en Ontario, ces circonstances ne constituent pas le fondement des demandes de divorce de leurs clients. Le tribunal ne veut pas que les conjoints se concentrent sur la faute et le blâme, mais plutôt sur la résolution.
Pour la plupart, le blâme n’améliore ni ne diminue ses droits de propriété ou son droit de partager des biens familiaux en Ontario. Et la réalité pratique est qu’une demande de divorce fondée sur la cruauté ou l’adultère peut prendre quelques années avant que l’affaire ne soit finalement déterminée si une audience complète est nécessaire. Si tel est le cas, la partie qui demande le divorce pourrait également s’appuyer sur le fait qu’elle a vécu séparée pendant un an et l’utiliser comme base pour la demande de divorce.
10 Choses À Savoir Sur Le Divorce
1. La différence Entre la Séparation et le divorce
Une séparation se produit lorsque l’un des conjoints ou les deux décident de vivre séparément avec l’intention de ne plus vivre ensemble. Une fois que vous êtes séparé, vous devrez peut-être discuter de la garde, du droit de visite et de la pension alimentaire pour enfants avec votre conjoint. Vous devrez peut-être également régler les questions relatives à la pension alimentaire et aux biens du conjoint. Vous pouvez résoudre ces problèmes de différentes manières :
2. Comment mettre fin légalement à un mariage
Pour mettre fin légalement à votre mariage, vous avez besoin d’un divorce, qui est une ordonnance signée par un juge en vertu de la loi fédérale appelée Loi sur le divorce.
3. Comment Se Séparer De Son Conjoint Si Vous N’Avez Jamais Été Légalement Marié
Et si nous n’étions jamais légalement mariés?
Si vous n’êtes pas légalement marié, le divorce ne vous concerne pas. Toutefois, vous pouvez toujours négocier une entente de séparation ou présenter une demande au tribunal en vertu des lois de votre province ou de votre territoire pour établir la garde, le droit de visite, la pension alimentaire pour enfants et d’autres arrangements. Les conjoints de fait ont moins de droits lors de la séparation que les couples mariés.
4. Procédure de divorce
Le mariage n’est pas terminé tant qu’un juge ne vous a pas rendu une ordonnance de divorce à la fin du processus.
Avant d’entamer une procédure de divorce, vous voudrez peut-être vous demander si le conseil matrimonial pourrait vous aider, vous et votre conjoint. Une fois que vous avez entamé une procédure formelle de divorce, vous pouvez arrêter le processus à tout moment si vous et votre conjoint souhaitez envisager de vous réconcilier.
5. Qui peut demander le divorce au Canada
Vous pouvez demander le divorce au Canada si ::
• vous étiez légalement marié au Canada ou dans tout autre pays; et
• vous avez vécu dans la province ou le territoire canadien pendant au moins un an immédiatement avant de demander le divorce dans cette province ou ce territoire.
6. Qui est à blâmer
Ai-je besoin d’une raison pour divorcer?
Pour obtenir le divorce, vous devrez démontrer que votre mariage est rompu. La loi stipule que la rupture du mariage s’est produite si:
• vous et votre conjoint avez vécu séparés pendant un an avec l’idée que votre mariage est terminé; ou
• votre conjoint a commis un adultère et vous n’avez pas pardonné à votre conjoint; ou
• votre conjoint a été physiquement ou mentalement cruel envers vous, ce qui rend insupportable de continuer à vivre ensemble. La cruauté peut inclure les actes de violence physique et ceux qui causent de graves angoisses mentales.
Vous pouvez divorcer si l’une de ces situations vous concerne.
7. Prouver qui est responsable
Dois-je prouver que mon conjoint est responsable de la rupture de notre mariage?
En vertu de la Loi sur le divorce, vous n’avez pas besoin de prouver que votre conjoint était en faute pour obtenir le divorce. Si la raison pour laquelle vous demandez le divorce est la rupture du mariage, indiquée par une année de vie séparée, l’un ou l’autre de vous peut demander le divorce. Peu importe lequel de vous a décidé de partir. En fait, la loi vous donne le choix de vous adresser ensemble au tribunal pour demander le divorce.
Cependant, si la raison pour laquelle vous demandez le divorce est la rupture du mariage pour cause d’adultère ou de cruauté mentale ou physique, vous devrez avoir une preuve de ce qui s’est passé.
8. Comment commencer
Comment puis-je commencer une demande de divorce?
Il est toujours conseillé, lors du démarrage d’une demande de divorce, de parler à un avocat connaissant bien le droit de la famille. Un avocat peut vous dire exactement comment la loi s’applique à votre situation et comment protéger vos droits. Vous pouvez alors décider quoi faire.
• Pour commencer une demande de divorce, vous remplissez les formulaires appropriés pour votre province ou territoire. Si vous avez un avocat, il ou elle remplira les formulaires pour vous et sera responsable du traitement du divorce. Vous pouvez obtenir des formulaires dans les librairies gouvernementales, dans certaines librairies privées et, dans certains cas, sur Internet. Dans certaines juridictions, les bureaux des tribunaux et les centres d’information fournissent des formulaires.
• Il y a quelques choses en particulier que vous devez inclure dans les formulaires. S’il y a un enfant du mariage, vous devez noter les arrangements parentaux, y compris le soutien financier. Si ces arrangements sont en litige, vous devrez décrire les arrangements que vous recherchez.
9. Donner une seconde chance à Votre mariage
Que se passe-t-il si je demande le divorce et que j’essaie de vivre à nouveau avec mon conjoint?
Avant ou après avoir demandé le divorce pour séparation d’un an, vous pouvez vivre ensemble jusqu’à 90 jours aux fins de réconciliation. Si les choses ne fonctionnent pas, vous pouvez continuer votre action pour un divorce comme si vous n’aviez pas passé ce temps ensemble.
Que se passe-t-il si mon conjoint et moi-même sommes d’accord sur toutes les questions soulevées par le divorce?
10. Lorsque vous et votre conjoint Souhaitez divorcer
Si vous et votre conjoint êtes d’accord sur toutes les questions, vous avez un divorce incontesté.